\startbuffer[biblio] @book{Cicéron1, author = {Cicéron}, title = {Tusculanes, V, 8}, } @INCOLLECTION{Leibniz1885, author = {Leibniz, G. W.}, title = {Principes de la nature et de la grâce fondés en raison, 1714}, title:en = {Principles of Nature and Grace Founded in Reason}, booktitle = {\de Die Philosophischen Schriften von Gottfried Wilhelm Leibniz}, booktitle:en = {The Philosophical Writings of Gottfried Wilhelm Leibniz}, editor = {Gerhardt, C. G.}, publisher = {Weidmann}, year = {1885}, volume = {6}, chapter = {8}, pages = {598–606}, address = {Berlin}, language = {french}, } @book{Rousseau1755, author ={Rousseau, Jean-Jacques} title = {Discours sur l’Origine et les Fondements de l’Inégalité parmi les Hommes.}, year = {1755}, } @book{Rousseau1750, author ={Rousseau, Jean-Jacques} title = {Discours sur les Sciences et les Arts}, year = {1750}, } @book{Rousseau1762, author = {Rousseau, Jean-Jacques}, title = {Émile}, year = {1762}, } @book{Strauss1952, author = {Strauss, Leo}, title = {Philosophie und Gesetz. Philosophy and Law}, publisher = {University of Chicago Press} year = {1935}, } @article{Strauss1953 author = {Strauss, Leo}, title = {L’intention de Rousseau}, year = {1953}, } @book{Strauss1953 author = {Strauss, Leo}, title = {Natural Right and History}, publisher = {Chicago University Press}, year = {1953}, pages = {336}, } @book{Strauss1959, author = {Strauss, Leo}, title = {Qu’est-ce que la philosophie politique ?}, publisher = {P.U.F.}, year = {1959}, pages = {338}, } @book{Platon1, author = {Platon}, title = {La République}, } @book{Platon2, author = {Platon}, title = {Phédon}, } @book{Aristote1, author = {Aristote}, title = {Éthique à Nicomaque}, } @book{Aristote2, author = {Aristote}, title = {Les Politiques}, } @book{Fumaroli2001, author = {Fumaroli, Marc}, title = {La Querelle des Anciens et des Modernes}, publisher = {Gallimard}, year = {2001}, } @book{Tanguay2003, author = {Tanguay, Daniel}, title = {Leo Strauss. Une biographie intellectuelle}, publisher = {Grasset}, year = {2003} pages = {320}, } @book{Laks2002, author = {Laks, André}, title = {Qu’est-ce que la philosophie présocratique ?}, publisher = {Presses Universitaires du Septentrion}, year = {2002}, pages = {552}, } \stopbuffer \usebtxdataset[philosophie ancienne][biblio.buffer] \usebtxdataset[philosophie moderne][biblio.buffer] \usebtxdefinitions[apa] \definebtxrendering[philosophie ancienne][apa][dataset=philosophie ancienne] \definebtxrendering[philosophie moderne][apa][dataset=philosophie moderne] \setupbtxrendering[continue =yes] \starttext \startchapter[title={Introduction à la Philosophie politique}] Dans les notes que l’on va suivre, on s’intéressera au cheminement de la pensée philosophique comme philosophie politique. C’est Leo Strauss\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie moderne::Strauss1959]} qui alerte sur la difficulté de retrouver les problèmes de philosophie politique dans les avatars philosophiques que la modernité a pu construire\footnote{Leo Strauss ne propose pas un {\it zurück zu}, un retour vers l’Antiquité, mais dévoile une véritable archéologie de la Modernité, en cernant une série de problèmes. Pour un point de vue général, mais précis sur Leo Strauss, on consultera la biographie intellectuelle que Daniel Tanguay a consacré à Strauss\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie moderne::Tanguay2003]}.}. \par \blank En premier lieu, la notion de {\it modernité} fait problème. Par-delà une possible recherche pour repérer les emplois du mot à toutes les époques (et Chateaubriand se vante, dans ses {\it Mémoires d’Outre-Tombe} d’être le créateur du mot {\it modernité}), Strauss réactualise la querelle littéraire des {\it Anciens et des Modernes}\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie moderne::Fumaroli2001]}, division par laquelle il distingue le travail philosophique sur la politique, et signale l’affaiblissement moderne de cette compréhension, par la rupture avec la préoccupation politique de la philosophie au profit d’une philosophie du sujet qui s’intéresse plus à la liberté qu’à la vertu et plus à la liberté morale qu’à la recherche du {\it bien commun}. Cicéron, ce grand homme politique et cet écrivain savant, a eu la formule bien connue, selon laquelle \quotation{Socrate fit descendre la philosophie du ciel sur la terre.}\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie ancienne::Cicéron1]}, qui désigne la question fondamentale de l’intérêt nourri par la philosophie pour les {\it anthropina pragmata}, pour les {\it choses humaines}, au contraire des philosophes dits “présocratiques” qui s’intéressent plutôt à la cosmologie, à la nature ({\it phusis})\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie ancienne::Laks2002]}. \stopchapter \startchapter[title={Qu’est-ce que la Philosophie politique ?}] On pourrait commencer par énoncer la différence entre la {\it philosophie politique} et la {\it science politique} : la sicence politique est l’étude des institutions politiques, des modes de suffrages et de la sciologie électorale. La {\it science} est ici une paroisse de la sociologie. En revanche, la philosophie politique s’intéresse, en tant que philosophie, au Tout ({\it to pan}), mais dans la mesure où les Hommes échangent des opinions sur le {\it meilleur régime}, des opinions concernant la meilleure façon de vivre\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie ancienne::Platon1]}\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie ancienne::Aristote2]}.\par L’écueil de ce genre de distinction, on le voit bien, revient à vouloir justifier cette séparation entre les Anciens et les Modernes, en opérant un retour vers les Anciens. La position inverse est inconfortable, puisqu’elle revient à faire le lit de l’historicisme. Séparer la philosophie ancienne de la philosophie moderne, ne serait-ce pas, en favorisant les vues antiques, revenir à la position adoptée par le Rousseau du {\it Discours sur les Sciences et les Arts} \footnote{\cite[alternative=entry][philosophie moderne::Rousseau1750]} ? Dans cet ouvrage, on s’en souvient, Rousseau critique durement la science vulgarisée et dénonce l’affaissement des perspectives modernes, en reprenant à Montesquieu une formule sans appel : \quotation{Les anciens politiques s’entretenaient d’honneur et de vertu; les nôtre ne parlent que de commerce et d’argent.} \par \en In this classic analysis, Leo Strauss pinpoints what is original and innovative in the political philosophy of Thomas Hobbes. He argues that Hobbes's ideas arose not from tradition or science but from his own deep knowledge and experience of human nature. Tracing the development of Hobbes's moral doctrine from his early writings to his major work The Leviathan, Strauss explains contradictions in the body of Hobbes's work and discovers startling connections between Hobbes and the thought of Plato, Thucydides, Aristotle, Descartes, Spinoza, and Hegel\footnote{\cite[alternative=entry][philosophie moderne::Strauss1952]}. \stopchapter \starttext \startbackmatter \startchapter[title={Bibliographie}] \startsection[title={Philosophie ancienne}] \placelistofpublications[philosophie ancienne][method=local] \stopsection \startsection[title={Philosophie moderne}] \placelistofpublications[philosophie moderne][method=local] \stopsection \stopchapter \stopbackmatter \stoptext